Les agriculteurs expérimentent les fruits exotiques en « circuit court »

Aloe

Dans le cadre du « Salon de la gastronomie des Outre-Mer » qui se déroule ce week-end à Paris, Diet’France vous partage un article pertinent sur la production de fruits exotiques en « circuit court » en France métropolitaine.

Fred Morlot, nouvel agriculteur est fier de présenter une variété de canne à sucre venant de l’île de la Réunion.

Cette variété qu’il chouchoute soigneusement dans ses serres situées au pied des montagnes des Pyrénées.

C’est avec l’aide de sa compagne Lili Blandin, que ce pépiniériste de 51 ans s’est lancé en 2017 dans un nouveau métier. Il est agriculteur spécialisé dans l’acclimatation de fruits, légumes et aromates de l’île de la Réunion au climat méditerranéen de la région de Perpignan.

Du côté de Toulouse, on y retrouve Violaine Percie de Sert et son mari Bruno Celsi qui produisent de l’aloe arborescens, cette plante originaire d’Afrique du Sud très prisée pour ses vertus médicinales. Auparavant, ce couple commercialisait uniquement des feuilles venues des Canaries comme complément alimentaire.

Avec cette période de changement climatique, ces avant-gardistes sont persuadés de l’importance de produire bio et local et « conçoivent » le circuit court des produits exotiques.

Bruno et Violaine, anciens employés de l’industrie aéronautique nous expliquent ceci : « Nous nous sommes dits que c’est plus cohérent, lorsque nous proposons un produit bio, de produire local, plutôt que de faire venir des feuilles en transport aérien chaque semaine. »

L’aloe arborescens, « cousine de la célèbre aloe vera », recèle « 20 fois plus de produits actifs ». Vous pouvez même mixer les feuilles pour créer des jus. », ajoute Violaine,

Bio et local

À la suite d’un séjour à l’ile de la Réunion, Lili et Fred ont été conquis, et ont décidé de changer de vie professionnelle. À cette époque, Lili est « infirmière en reconversion » et Fred est « pépiniériste avec trente ans de métier » à Torreilles, un village situé près de Barcarès.

« En 2013, un ami me demande de faire le jardin de son nouveau restaurant à l’ile de la Réunion », nous explique Fred. Sur l’île, le couple est émerveillé par la richesse des étals de marchés et les saveurs de la cuisine créole. « J’ai eu un véritable coup de cœur pour cette île et pour les gens », affirme Lili. « Dans mes bagages, je rapporte un régime de bananes. Et en goutant un fruit, mon fils m’a dit : C’est ça le véritable goût de la banane ! Dès lors, nous avons pris la décision de se lancer dans ce nouveau projet. »

En ce qui concerne Violaine et Bruno, ils ont tenté l’aventure en 2015, lors du départ à la retraite de leur producteur de Tenerife. Cette année-là, ils deviennent agriculteurs. Cependant, cela a pris deux ou trois ans pour réussir à acclimater la plante sous serre dans la région de Toulouse.

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